Un autre enjeu lié aux concepts de nationalisme est la définition et les conséquences du terme ‘terroriste’.
Le discours de George Bush par exemple, sur « la guerre contre la terreur », est très familier. Les terroristes sont souvent définies comme les militantes qui sont associés avec les groupes qui n’ont pas le support occidental, ou qui ne font pas parties des armées nationales traditionnelles. Toutefois, dans plusieurs cas les soldats d’un régime qui contrôle un État (mais qui n’est pas reconnu par nos gouvernements) sont appelés les terroristes. Le Taliban, par exemple, est distinct d’Al Qaeda, mais souvent on ne fait pas le distinction : on batte une guerre contre les deux ensemble, alors qu’ils sont tous les terroristes. Je ne veux pas supporter le Taliban, juste établir le point que le terme terroriste est mal utilisé en ce contexte.
À l’autre main, il y a plein des groupes terroristes qui ne sont pas discutés comme telles, à cause que leur buts politiques sont en lien avec les idéologies dominantes globales. Nelson Mandela est un terroriste. Il faisait partie d’un groupe militant luttait pour une cause politique, un groupe qui tuait les citoyens, et qui battait contre le gouvernement établit. Mais l’histoire se souvient Nelson Mandela comme un héro qui a réglé l’injustice d’Apartheid en Afrique du Sud et qui a libéré son pays.
Un autre cas semblable, sur le Daily Show, s’adresse au groupe le plus affecté par le discours du terrorisme, les Musulmans.
Ceci on voit le cas d’un politicien américain en train d’interroger les Musulmans américains pour aucune apparence de supporter les sentiments de terrorisme, pendant qu’il défend son support de l’IRA, un groupe établit comme terroriste. L’idée est que l’IRA est une cause avec laquelle il est d’accord, alors qu’il n’est pas un groupe terroriste. Les causes islamistes, ou même musulmanes, par contre, sont automatiquement associées avec le terrorisme.
Retournons ici au Palestine. L’exemple le plus marquant, pour moi, d’un peuple dominé et opprimé, puis dénigré comme violent et terroriste, se trouve au Palestine. L’histoire réel d’Israël et Palestine est très mal connu. Le sentiment parmi les populations occidentales est souvent que les deux côtés étaient en conflit depuis toujours, et vont continuer comme ça; il n’y a rien qu’on peut faire. Dans ceci, c’est souvent les Palestiniens qui sont plus violents, plus coupables, moins paisible comme peuple. Le concept de ‘othering’ est très clair dans ce contexte (Voir Edouard Saïd). Les Palestiniens sont musulman, non-blanc, et non européen, alors que les Israéliens reçoit par défaut nos sympathies. La cause des Palestiniens, parce qu’elle n’ont pas l’autorité ou pouvoir d’un État, est dite ‘terrorisme’.
Cette chanson par le groupe palestinienne DAM questionne la définition du terroriste. Il s’appelle ‘Meen Erhabe’ : qui le terroriste. La musique et les images sont tellement fortes, mais les mots seuls le sont également. Les idées principales sont que les Palestiniens n’ont aucun pouvoir de lutter contre l’occupation Israélienne avec autres moyens que le ‘terrorisme’, et que la violence de l’état d’Israël est beaucoup plus sévère que celle des militantes Palestiniens.
« Pourquoi terroriste? Parce que mon sang n’est pas calme. Il bouille. Parce que je tiens ma tête en haut pour mon pays.
Je suis pas contre le paix, le paix est contre moi. Nous luttons pour notre liberté. Mais tu l’as fait un crime.
Alors quand est-ce que je vais cesser d’être terroriste? Lorsque tu me frappes et je tourne l’autre joue.
Non, mon sang est valable, et je vais continuer à me défendre, même que tu m’appelle un terroriste »
En ce cas comme en plusieurs d’autres, les populations dominés se sentent qu’il doit choisir entre les moyens ‘terroristes’, ou de fait rien. C’est pour ça que le terrorisme est appelé l’outil de résistance des impuissantes.
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