Journal de bord 1
La base d’analyse de Collette Guillaumin fut les relations sexuelles et la domination des « hommes » sur « femmes ». Mais ses théories de différenciation se traduisent en d’autres relations de pouvoir et instances de différence. Guillaumin conclut son article avec l’idée que notre conscience « est encore souvent individuelle, c’est celle de l’expérience particulière» (Guillaumin 1992, 106). Je vais explorer, en utilisant l’expérience de notre activité « d’autobus » en classe, le fait d’appartenir à multiples groupes minoritaires. Je vais aborder les questions de multiples niveaux de différenciation au sein d’un seul individu, et les groupes minoritaires au sein d’un groupe minoritaire plus large.
Guillaumin parle de la différenciation, vis-à-vis des femmes, dans le cadre du quel elle définit multiples niveaux de différence. La division sexuelle se divise en termes anatomo-physiologiques et socio-mentaux (Guillaumin 1992, 84). Les catégories de femelles et mâles dans l’espèce humaine ne se différencient pas des autres organismes; ils sont les définitions biologiques. Mais la division entre femme et homme décrit deux groupes sociaux déterminés (Guillaumin 1992, 102). Est-ce que ce principe s’applique aux autres situations de différenciation?
Dans notre activité en classe, certaines questions étaient plus concrètes, plus en ligne avec l’identité anatomo-physiologique. Autres questions, moins simples. J’étais le plus surprise par les réponses à la question « à quel nation est-ce que tu fais parti? ». Le mot « nation » peut avoir multiples sens; comme même, il y a une différence entre un sens d’appartenance à une nation et l’appropriation d’un passeport de tel pays ou d’autre. Je penserais que la plupart des étudiants sont techniquement des citoyens du Canada, avec toujours des multiples identités nationaux. Mais, seulement deux personnes se sont identifiées avec la nation du Canada.
Identification avec un groupe minoritaire s’agit d’une relation à un groupe dominant. Le mot différence veut dire différer de; s’orienter en opposition aux autres. Cette orientation contient toujours un relation de pouvoir, pas simplement un différence entre deux entités (Guillaumin 1992, 92). C’est probable que les étudiants s’identifient en termes de leur différence d’autres membres de la classe, ou de la communauté plus large. Dans une situation internationale, par exemple une situation de relations entre le Canada et les Etats-Unis, je penserais qu’ils seraient plus aptes de se définir comme canadien.
Les deux dernières questions étaient aussi fascinantes. La classe entière se disait partie d’un groupe minoritaire, pendant que personne n’était prête à donner un réponse concrètement « oui » à la question de subissement de discrimination régulier. Ce groupe est pas mal divers, alors que j’ai remarqué multiples façons dans lesquels les étudiants peuvent se définir comme minoritaire. Une femme, noire, d’une religion non-standarde, qui parle une langue minoritaire, venant d’un autre pays, se trouve minoritaire de multiples façons.
De fait partie de multiples groupes minoritaires comme ceci, d’appartenir à multiples collectivités dominés, est un situation apparemment commun. Peut-être on n’est pas accepté par n’import de quel de ces groupes, alors qu’on est minoritaire au sein d’un minorité. Il faut revendiquer la différence sur multiples niveaux. Lorsque un groupe se revendique la différence, la spécificité, il exclut les autres minorités qui ne font pas partie de ce groupe. Par exemple les femmes blanches tendent de revendiquer la droit d’être femme blanche, les femmes du moyen-class, la droit d’être femme dans leur manière particulière. Les femmes qui ne font pas partie de ce groupe dominant à l’intérieur du groupe minoritaire, peuvent oublier les femmes noires, les femmes homosexuelles, les femmes pauvres.
La droit à la différence se base sur le fait « qu’on estime que ce serait nous faire tort de ne pas nous reconnaître cette différence que nous sentons si fort et qui nous pourrait être notre territoire propre » (Guillaumin 1992, 97). Ceci est décrit comme un soif chez tous, le désir d’être reconnu (ibid., 93). On veut être accepté, mais pour ce qu’on est, pas pour ce que les dominants pensent qu’on est. Guillaumin se présente un double défi pour femmes de prouver que nous sommes différentes des hommes, mais aussi que nous sommes différentes de ce que les hommes prétendent que nous sommes (1992, 96). Dans notre activité d’identification, il fallait que les catégories d’appartenance soient définies. Ca dépend sur le pouvoir individuel des étudiants, à déterminer qui crée quelles catégories. On devient alors un membre d’un groupe défini par quelqu’un d’autre. Même que chacun se dit partie d’un groupe minoritaire, ces groupes ne sont pas pareils, alors qu’il existe une certaine hiérarchisation de différence. Dans un rapport de différence, il y a toujours un « fait de dépendance et un fait de domination », jamais un simple différence entre deux entités (Guillaumin 1992, 98). Dans cette configuration, ce qui est détruit est l’ « infini des possibilités » (ibid., 99). Ce que je cherche à explorer est la relation de pouvoir, et la diversité d’identité, au sein d’un seul groupe. Là on trouve l’interaction de multiples niveau de différence.
Guillaumin, Collette (1992). « Question de différence », dans Sexe, race et pratique du pouvoir. L’idée de nature, Paris : Côté femmes, p. 83-106.
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